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France: SANTERRE Un collectif contre le projet éolien est en train de naître

Languages:
French
Date published:
Author
Cécile Latinovic

17/02/2015

La consultation participative, ou référendum, organisée par la commune de Bayonvillers a lieu dimanche 22 février. Les électeurs inscrits sur les listes de cette commune sont invités à se rendre aux urnes de 9 à 17 heures. Mais au moment du dépouillement, les habitants ne seront pas les seuls à l’observer.
Un collectif est en train de naître. Un collectif intercommunal, regroupant des habitants de Bayonvillers, Guillaucourt et Wiencourt-l’Équipée, qui sont opposés à l’implantation de mâts éoliens par la société Ecotera dans leurs communes. «  Pour l’instant, c’est un groupement d’individualités qui souhaitent mener une campagne contre ces éoliennes. À l’issue du scrutin de Bayonvillers, nous nous constituerons en association  », explique Ludovic Kusnierak, adjoint au maire de Guillaucourt et membre de ce collectif en formation.
Un tract qui dénonce un manque de transparence
En quatre jours, ils sont une vingtaine au sein de ce groupe. Bientôt, ils vont distribuer un tract contre le projet, sur lequel figurera cette question, on ne peut plus explicite : « Accepterions-nous de sacrifier notre cadre de vie au profit d’individus peu scrupuleux de l’intérêt commun ?  » Un « manque de transparence  » de la part de l’entreprise fait aussi partie des griefs de ce collectif contre Ecotera. L’entreprise n’a pas donné suite à nos sollicitations, mardi 17 février.
Ce qu’en pense le maire de Bayonvillers, qui souhaite être «  la plus neutre possible pour ne pas influencer le vote  » ? «  C’est courant d’avoir un collectif qui se monte contre ce type de projet. Cela ne change rien : la municipalité ne donne pas d’indication sur le vote  », répond France Chlon-David.
Si le maire n’est pas étonné par ce mouvement, l’entreprise Ecotera pourrait bien ne pas l’apprécier, il s’agit d’une opposition à son initiative. Quant à la consultation participative de la commune, «  je me doute que cela ne plaît pas aux porteurs de ce type de projets, en général. Notre démarche peut se développer dans d’autres lieux où des projets éoliens sont envisagés  », note France Chlon-David. Le maire s’appuie sur la convention internationale de l’Aarhus, signée en 1998. «  Elle stipule dans son article 7 que, sur les projets concernant l’environnement, la population doit être consultée  ». Ce sera chose faite dimanche 22 février.

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